Le lac Titicaca

Titicaca

Le lac Titicaca est un des plus grands du monde, j’avais très envie de le découvrir. J’avais lu qu’il était plus judicieux de le découvrir de Copacabana, mais notre première étape sera Puno. C’est de Puno que l’on peut découvrir les îles Uros que je meurs d’envie de découvrir.

Puno

Pas de grandes surprises arrivée à Puno, la ville n’a pas grand intérêt. Le centre-ville est tout petit. La balade au bord du lac n’est pas très jolie. Par contre, c’est la capitale du folklore. Nous sommes tombés le week-end où effectivement, on se rend compte de l’importance du folklore. Des défilés du soir au matin, chacun son orchestre, chacun sa chorégraphie, chacun son costume et c’est parti ! De 8 heures du matin à 22 heures le soir, ça ne s’arrête pas. Je suis même fatiguée pour certains d’entre eux, avec la chaleur et la lourdeur des costumes, cela doit être contraignant. Mais tout le monde joue le jeu, de 4 ans à 80 ans, on défile en souriant ! C’est la bonne surprise de la ville. Bien entendu, il faut tomber ce week-end là, parce que sinon c’est beaucoup plus calme !

Uros

J’avais entendu parler d’îles où les hommes tissaient leur propre île pour y vivre. Je voulais absolument voir ça de mes propres yeux. Et bien, la déception fut totale. On a pris un bateau pour aller sur les îles. On s’est dit : sans guide, on sera un peu tranquille ! Quelle idée ! Le bateau est de mèche avec le « président » d’une île. Les îles marchent un peu comme une association ici, un président, une trésorière, etc. Le président nous accueille donc avec un discours qu’il sait sur le bout des doigts ! Il nous incite ensuite à acheter de l’artisanat fait sur les îles. Là aussi, l’artisanat est le même que partout au Pérou, rien d’original. On nous met ensuite dans une barque sans trop avoir notre mot à dire, et on nous emmène dans l’île commerciale. Ici, on y trouve artisanat encore et restaurants. La moindre bière coûte très très cher et on nous dit « vous avez une heure ici ». Effectivement, il y a quelques années, les îles devaient être impressionnantes. Aujourd’hui, on a l’impression que c’est une machine à fric. Bien que ce soit fou de voir comment sont construites ces îles. Elles ne sont pas du tout tissées mais les branches séchées sont superposées : une couche chaque semaine en changeant de sens. C’est vrai que ce travail est dingue. À présent, il y a des panneaux solaires sur les îles, la 4G capte super bien, ils ont la télé et la radio ce n’est plus du tout authentique. Ils ont compris comment leurs îles pouvaient leur rapporter.

 

Copacabana

On change de pays en restant sur le même lac. Arrivée à Copacabana, le lac est effectivement beaucoup plus mis en valeur qu’à Puno. C’est magnifique. On décide de partir faire une balade, une meute de chiens se joint à nous et nous marchons pendant 2 heures en longeant le lac. Encore une fois, c’est juste fou. Les paysages sont magiques ! La balade ne se fait pas en petite foulée, je vous rappelle que l’on est à 3800 m d’altitude et donc le souffle est quand même plus court. Le village est rempli de roof-tops ou petites terrasses avec vue ou non sur le lac. Malgré l’altitude, le soleil est présent et super agréable. Nous décidons de monter un peu, on demande des conseils à la mamie qui nous accueille. Elle nous explique que pour monter, il faut prendre des pierres, et laisser une pierre à chaque monument religieux. On se sépare donc de chaque mauvaise pensée à chaque étape, et une fois arrivé en haut, on est libéré ! C’est ce que nous faisons, les petites pierres que l’on laisse nous permettent aussi de faire une pause, il n’y a que trois quarts d’heures de montée mais le souffle est court. Arrivés en haut, le spectacle que la nature nous donne est splendide. On se rend compte de l’immensité de ce lac. Soudain, on se sent tout petit.

Copacabana sera notre premier coup de cœur de la Bolivie.

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