En vrai, je ne m’appelle pas Simone, mais Margot, Margot Clemente.

Cette fois, je vais me présenter, parler de moi. Ou du moins essayer parce que ce n’est pas ce que je préfère dans la vie. Mais pour comprendre ma passion pour la couture, ça peut aider. Tout est parti d’une jeune fille perdue après avoir redoublée sa seconde générale en option danse. Je voulais devenir danseuse, mais pour rentrer au conservatoire c’était trop tard. Sans me décourager, j’ai donc cherché un métier autour des arts, de la danse et du spectacle. La seule vraie matière qui m’intéressait. Costumière, ça sonnait bien, mais mon niveau de couture était inexistant. C’est là que tout a commencé…

Mes études

Je me suis inscrite au B.e.p couture flou à Gabriel Pery à Toulouse. Cela m’a fait découvrir la couture, et une passion est née. J’ai donc continué d’approfondir cette passion avec un Diplôme de Technicien des métiers de la scène en option habillage. C’est là que j’ai appris à confectionner des costumes d’époque de A à Z. C’est là aussi que j’ai eu la chance de travailler en stage dans différents endroits :

En habilleuse et à la régie sur le tournage, et petites mains et dans les coulisses pour le théâtre et le cabaret. Des expériences enrichissantes que je n’oublierai jamais.

Après la validation du DTMS, j’ai ensuite continué avec un Diplôme des Métiers d’Art en option chef costumière. J’ai eu la chance, ici encore, de partir 3 mois en Espagne réaliser mon rêve : apprendre à faire des habits de lumière (costumes de torero) dans la Sastreria Daniel Roqueta.

Les premiers pas dans le monde du travail

Après les études, on est jeté dans le grand bain. Comment faire ? Où aller ?

Je ne savais pas très bien. Ce que je savais, c’est que l’école de flamenco ou je dansais (car ce n’est pas parce que je ne suis pas devenue danseuse que j’ai arrêté) avait besoin d’une couturière pour les costumes de fin d’année.

J’ai donc pris en charge les robes de flamenco. Une période intense, parfois à rebondissement, mais très enrichissante comme première expérience, seule face à moi-même.

L’ouverture d’En Couture Simone

Après les robes de flamenco, s’en est suivi un an de « petits boulots ».

Puis, j’ai trouvé un local, en face de chez moi. Comme un signe !
J’ai pris ce local en décembre, et en janvier, j’ouvrais En Couture Simone (merci à ma fabuleuse sœur d’avoir trouvé le meilleur des jeux de mots).
C’était un atelier où j’avais quatre machines familiales et une surfileuse.
Je donnais des cours de couture en groupe 2 à 3 fois par semaine et des cours particuliers tout le long de la semaine. Je faisais aussi des retouches et des créations.
Tous les 2-3 mois, j’essayais d’organiser une nouvelle exposition avec des artistes toulousains, il y a eu par exemple :

L’occasion aussi de faire des vernissages pour échanger autrement avec mes clients et faire découvrir le lieu à des amoureux d’art.
L’expérience a duré 2 ans, et c’était beau.
Le local s’est ensuite vendu à des investisseurs, alors je suis partie.

Le voyage

L’envie de voyager me trottait dans la tête depuis déjà quelques années. Alors j’ai profité de la fermeture du magasin pour décoller. Faire ce que j’avais toujours eu envie de faire, prendre un sac à dos et partir. Nous sommes donc partis mon amoureux et moi. Lui, en gardant son travail qu’il a la chance de pouvoir faire partout (SEO rédacteur Web) et moi avec la folle envie de découvrir des techniques de couture, de broderie et de tissage de l’autre bout du monde.

C’est donc un voyage de 8 mois que nous avons fait, 6 pays en 8 mois :

  • Mexique.
  • Guatemala.
  • Colombie.
  • Pérou.
  • Bolivie.
  • Argentine.

Dans chacun des pays, j’ai pris des cours : de broderie ou de tissage. Nous avons aussi arpenté tous les musées textiles partout où nous sommes allés. Nous avons pris plein les yeux et ça, pour notre plus grand bonheur. C’était magique.

Le retour

Nous sommes revenus il y a un an maintenant. Nous nous sommes installés à Toulouse. J’ai un atelier chez moi, une pièce dédiée à mon travail. Et depuis notre retour, j’ai eu la chance de travailler avec des personnes superbes. Je continue à donner des cours de couture en particulier et je vais en donner bientôt dans la plus belle mercerie de Toulouse, j’ai nommé : Arrow Workshop.

Je travaille aussi pour plein de créateurs extraordinaires :

Mais aussi un créateur en devenir, mon grand ami, Anthony Azevedo. Nous avions travaillé ensemble pour sa première collection, « Les Noirs ». Nous avons partagé tellement de choses que nous nous entendons à la perfection pour travailler. Nous sommes deux passionnés qui nous complétons à merveille et chaque nouveau projet est un bonheur à vivre. Nous travaillons donc actuellement sur sa deuxième collection qui (je ne veux pas vous spolier) va être magnifique : « ISHBILIA ».

J’ai aussi la chance d’avoir une sœur réalisatrice. C’est une talentueuse réalisatrice avec qui c’est un bonheur de travailler. Elle m’emploie en tant que scripte, régie et habillage sur chacun de ses tournages et c’est un métier que j’affectionne particulièrement. Lié à la mode et à la beauté des arts, cela me fait sortir de ma machine à coudre et voir un autre côté. Elle s’appelle Laura Clemente, est aussi photographe et graphiste, mais est surtout pleins de talent, de surprises, d’humour et de délicatesse. Et tout cela se ressent dans son travail. Avec elle, j’ai participé à plusieurs clips :

Je suis aussi souvent son assistante sur des shootings :

  • Stairs : pochette Album.
  • Cesare Nori : différents shootings extérieurs.

En bref

Je suis donc une passionnée qui aime s’entourer. C’est en partageant avec des personnes curieuses, passionnées, expérimentées ou non, toutes enclines à échanger leur talent et leur savoir faire que je m’épanouis. Pour essayer d’aller plus loin dans les techniques de couture, pour approfondir et devenir toujours plus minutieuse. J’aime profondément ce que je fais et j’espère que ces expériences ne sont pas prêtes de s’arrêter.

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