La Bolivie

La Paz

La Paz est une ville étrange. Un joli bordel pour la capitale la plus haute du monde, située à 3600 mètres d’altitude. On commence à être habitué à l’altitude. Mais on se rend compte qu’on s’essouffle quand même beaucoup plus vite. Cette ville ne fait que monter et descendre. Comme disait Ernesto Guevara : « il y a des rues semblables à des toboggans ». Mais cette ville ne m’a pas vraiment plu.

Le Marché aux Sorcières est une des attractions dont tout le monde parle. Et bien, il se trouve que ce sont des stands en plein milieu de la route, pas pratique pour contempler, je n’avais même pas compris que c’était là. Après, on peut voir des fœtus de lama séchés et quelques autres étranges choses dans le genre. Mais rien d’exceptionnel selon mon tout petit avis !
La deuxième attraction, qui n’en est une que pour les touristes, c’est le téléphérique. En effet, c’est leur métro à eux, mais pour nous, c’est tout nouveau. On rentre là dedans, et c’est parti, à chaque fois qu’il repart, on a l’impression d’être à Disneyland. C’est chouette de voir la ville d’en haut.

Le musée textile est super chouette. Je n’ai aucune photo, car les photos sont interdites. Mais si vous avez l’occasion, il vaut vraiment le détour. Il est tenu par une petite dame très gentille, qui a vraiment à cœur de ne pas perdre l’artisanat que contient son pays et qui est, malheureusement, en train de disparaître.

El Valle de la Luna, non loin de la Paz est une balade qui vaut le détour. Le décor est dingue. Un vrai décor de film, d’ailleurs je crois qu’un James bond a été tourné là. C’est encore un cadeau de la nature, une vraie petite beauté que nous avons pris le temps d’admirer.

Sucre

Sucre est une ville magnifique. À peine arrivé, on se balade longuement et tout est beau. Les monuments sont remarquables, les rues sont pavées, les places sont arborées. Tout ce qu’on aime. On s’y sent bien. Nous avions une auberge de jeunesse qui était un vrai havre de paix. D’une beauté et d’un calme tellement agréables. Là aussi, le musée textile est superbe. Une grande visite, des textiles de chaque région, de superbes explications. Encore une fois, photos interdites, je ne peux rien vous montrer. Sans doute parce qu’ils ne veulent pas se faire voler leurs motifs. Allez-y, vraiment, ça vaut le coup ! Cela vous fera aussi découvrir la place qui se trouve autour et quelques vendeurs d’artisanat.

Pas loin de la ville se trouve un parc destiné aux dinosaures. On nous explique que le parc est plutôt pour les enfants, par contre de 12 h à 14 h, c’est là que nous pouvons découvrir les traces de dinosaure. On part donc, casque de chantier sur la tête, à la découverte des traces. Les traces sont à présent sur un mur, non pas parce que les dinosaures marchaient sur les murs mais parce que nous avons là, une juste démonstration de la tectonique des plaques. Le mur était anciennement le sol. Les traces sont énormes, et c’est fou de se dire, qu’il y a des milliers d’années, à l’endroit même où on était, des dinosaures couraient !

 

Potosi

Potosi est la ville la plus haute qu’on ait faite, elle est à 4000 mètres d’altitude, et pourtant, on le sent moins qu’à la Paz. La pollution de la Paz ne doit aussi pas aider à la respiration. Le centre ville de Potosi est tout mignon. C’est une ville surtout connue pour ses mines. Et bien, nous n’avons pas fait la visite des mines. Non seulement parce que j’ai vu une vidéo d’amis qui l’ont faite et j’ai été prise de claustrophobie rien que de la voir. Mais aussi, parce que je ne suis pas fan de ces circuits tout faits pour découvrir les conditions désastreuses dans lesquelles des gens travaillent encore. J’aurais aimé parlé avec un mineur, quelque chose de plus authentique.

Malheureusement, le tourisme prend le dessus. Nous avons donc décidé d’aller découvrir le musée de la monnaie sur les conseils avisés d’un Péruvien que nous avons rencontré. Une heure de visite guidée, pas super bien organisée, le groupe d’après rentrant dans la pièce alors que le guide n’avait pas fini ses explications. Mais, comme dit une Australienne que nous avons rencontré à Uyuni : « Bolivian style ». Cette découverte est chouette, mais là encore, on découvre les conditions de travail dans lesquelles travaillaient les gens, les animaux. Les ânes avaient une espérance de vie de 6 mois. Et les humains, selon leur poste, guère plus. Tout cela pour de la monnaie. Je trouve cette image très forte.

La Bolivie est un pays inattendu. Les villes sont pleines de fast-foods, les gens sont dans leur monde. Les échanges ont été peu nombreux. Un mélange de timidité et de je-m’enfoutisme. On a vu des choses incroyables. On a profité à fond pendant un mois. Mais on est resté un peu sur notre faim. L’artisanat se perd beaucoup, il est devenu touristique plus qu’autre chose. Heureusement, la nature nous offre encore beaucoup de prouesses, et le désert d’Uyuni est un moment de mon voyage que je n’oublierai pas.

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