La ville blanche : Arequipa

Après le désert et le joli Océan Pacifique, nous voilà partis pour Arequipa. Nous avons entre temps, découvert les lignes de Nazca, mais ça, mon Baptou en parle mieux que moi. Retour de grande ville et plus d’océan en vue. Le trajet en bus est de 11 heures, et c’est vraiment magnifique, on se retrouve dans des déserts magiques. Nous arrivons à 1 heure du matin à Arequipa. On découvrira la ville le lendemain.

Le centre-ville

On nous avait tellement complimenté cette ville, qu’on en était presque déçu. Au fur et à mesure que le voyage passe, je pense que l’on devient de plus en plus exigeant. Le centre-ville d’Arequipa est je dois l’admettre, super joli. Surtout la place de la Cathédrale. Il y a des palmiers, des arcades, cette immense cathédrale magnifique. Bref, cette place est superbe. Les rues piétonnes qui entourent la place sont agréables, on peut y faire de belles balades. C’est une fois sortie du centre-ville que le brouhaha péruvien reprend le dessus.

Entourée par deux volcans et une montagne, cette ville nous offre des vues splendides.
On marche jusqu’au point de vue pour voir ces impressionnants volcans. Puis, vient le moment des visites. Nous avons eu la chance de faire la visite guidée de la cathédrale avec un guide génial. Je pense que ça joue beaucoup. Nous avons pu découvrir le diable qui se trouve à l’intérieur. Diable qui a été réalisé à Lyon ! Les gens disent même que la nuit, le diable se balade dans la cathédrale. La nuit donc, personne n’approche de trop près ce grand bâtiment.

Le musée de Juanita

Ce musée m’a un peu déçue. Certes, le corps de « Juanita, la petite fille de glace » est conservé de façon à ce que l’on puisse découvrir une vraie momie. Le problème, c’est que tout est autour de ça. Et rien n’est vraiment fou à part elle. Effectivement, découvrir ce corps avec sa tête, si bien conservé, c’est juste hallucinant. Par contre, autour, le musée se résume à deux petites pièces dans lesquelles se trouvent des objets appartenant à Juanita. Sans trop d’explications, si vous n’avez pas pris de visite guidée, ce qui était notre cas. Heureusement, au début de la visite, on peut voir une vidéo d’une demi-heure sur la découverte de Juanita.

Le monastère de Santa Catalina

Le prix est un peu élevé pour entrer dans ce monastère. Ce n’est qu’une fois qu’on est à l’intérieur, qu’on se rend compte que le prix n’est pas si élevé. C’est immense. C’est une ville dans la ville. Un parcours gigantesque et magnifique. On entre en Andalousie. On est dépaysé, un peu perdu. Chaque rue a un nom de ville du Sud de l’Espagne. Les couleurs y sont semblables. L’inspiration est bel et bien là. Jusqu’aux fleurs qui bordent les rues. Tout est magnifique. On visite toutes les petites maisons des anciennes nonnes et de leurs servantes. Leur cuisine au feu de bois, leur salon modeste, parfois elles étaient en colocation, d’autre fois seule dans leur pièce.

Ce qu’elles faisaient le plus, c’est prier. Dans leur chambre, ensemble, puis chacune leur tour, tout était très codifié. Mais à l’époque, elles n’habitaient pas toutes ensemble comme aujourd’hui. On rentre dans chaque maison parce qu’on ne veut rien louper, c’est fou. Cette découverte est immense. On se balade, entre jardin, laverie, fontaine, tout y est. C’est un village multicolore.

La rencontre avec Jeimy

Les Cricri sont un couple d’amis à mes parents depuis de longue date. Je les ai toujours beaucoup aimés. Le rêve de Christine, c’était de partir au Pérou. L’année dernière son rêve c’est réalisé. Ils sont partis et ont eu une guide durant presque tout leur séjour. Cette guide, c’est Jeimy. J’en avais entendu beaucoup de bien lorsque les Cricri en parlaient. Et grâce à eux, nous avons eu la chance de la rencontrer.

Passionnée de France, je pense qu’elle en connaît plus sur la politique que moi. Elle s’intéresse à tout ce qui concerne la France, on a beaucoup échangé. Je lui ai donné des noms de vidéos à suivre qui montrent la France autrement, des séries françaises qu’il fallait qu’elle regarde. On a beaucoup ri. Parlé de tout et de rien, c’était très agréable. Elle nous a appris qu’Arequipa était la ville blanche non pas pour ces bâtiments blancs. Les Péruviens qui venaient de la côte étaient noirs comparés aux Péruviens qui vivaient à Arequipa. D’où la ville blanche. Ce sont ces anecdotes improbables que l’on adore découvrir. On était parti pour boire une bière à 18h. Nous nous sommes quittés à minuit. C’était une belle rencontre, merci à elle. Et merci aux Cricri sans qui on n’aurait pas pu vivre ce beau moment.

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